lundi 29 août 2011

Son salut, prétendait-il, était le profond sommeil où il se réfugiait s'abstenant ainsi de toute conversation. Encore lui fallait-il prendre garde à ne pas laisser galoper les chevaux du rêve. Il en faisait son affaire dressant hautes les palissades derrière lesquelles il s'abritait silencieux et têtu.

samedi 27 août 2011

Un homme, petit, au bas d'une montagne, des tissus rouges et jaunes, une musique atonale, insistante qui se joue du vent, des regards curieux, les sourires des villageois, une marche difficile sur un parterre de roches disjointes, un sommet enfin atteint, une vallée profonde où l'oeil se perd, des nuages, des odeurs de plantes magiques, une dernière nuit ici avant de retrouver la ville, les amis encombrants. La poésie de Michaux.