mercredi 28 septembre 2011

Sur le trottoir de la rue des Douradores, tapant du talon comme pour imprimer le point final de sa rêverie, Soares s'interroge, un lourd registre sous le bras. Un autre que lui gambaderait, sauterait d'un élan de locuste, chantonnerait le refrain de proof ou autre perle de IAK. Non, Soares ne mange pas de ce pain, Soares attend le mot qui le fera revivre, la phrase qui sauve, il sait que quoiqu'il arrive la sauterelle retombe sur le trottoir.

dimanche 25 septembre 2011

Ses pages sont vigoureuses, s'inspirent d'une réalité que sa négligence transforme en un vaste terrain vague. La boue aux bottes plutôt que la plume à la main. Ainsi s'écrivent les romans, ainsi vont les écrivains qui ignorent les paillassons.