samedi 24 octobre 2009

"Quel sage que ce Gastounet à la blouse boquine, quel philosophe sans jardin, penseur de friche et raisonneur obéissant aux épluchures..." marmonnait son ami Paul, un temps désarçonné par la conversation de ses voisins qui encensaient de piètres artistes familiaux, en vantant le jeu et le naturel puisque d'acteurs de cinéma anémique il s'agissait et que en la matière son ami Paul avait un avis peu amène et que pour lui, comme dirait Mgr Lustiger la messe est dite malgré quelques soubresauts fellino-pasolinien ou jodorowskiens. Que ces aveugles y trouvent leur compte, voilà qui étonnait son ami Paul pour qui trop de réel tuait le réel comme le ferait un tueur à gages tout droit sorti d'un Melville grisâtre (que faire alors du cadavre? de quoi se faire pincer Mgr ). Et de compulser son livre d'heur, son opus Hippobosquien, d'y dégotter de quoi faire taire ces importuns..." Voilà", triompha son ami Paul " la civilisation est une des principales causes de la mort du côté enfantin de l'homme" et de commander sauvignon et bretzels, et de fermer les yeux et de se croire ailleurs et d'entendre Charles Lloyd appeler les oiseaux à la rescousse.  

3 commentaires:

Unknown a dit…

Là je suis formel : La réplique "Voici la pince Monseigneur" est une réplique entre Jean Claude Rémoleux et Bourvil dans "Un drôle de Paroissien" de Jean pierre Mocky... Je tiens à votre disposition quelques histoires familiales sur l'apprentissage de cette réplique par mon regretté cousin...je vous en parlerai très cher lors du prochain symposium des "Refoulés Rassemblés dans le Refus du Ragout" ( le fameux 4R) dont vous êtes un membre emminent mon cher Pote-Art....

Unknown a dit…

4R :
Изгнанные, объединенные в Отказе от Ragout
the Forcing back Gathered in the Refusal of Ragout
die Zurückgedrängten, Die in der Verweigerung von Ragout Gesammelt sind
los Rechazados Reunidos en la Negativa de Ragout

Unknown a dit…

" Revenu sur terre, il mendiera son pain en racontant à qui veut l'entendre, dans une langue inconnue, une aventure incompréhensible." ( Claude OLLIER: Quatastrophe).