samedi 30 janvier 2010

Tout heureux de son choix ( il venait de faire l'emplette d'un chapon de derrière les fagots, pour vous m'en direz des nouvelles, un repas psychanalytique où étaient conviés les membres du collectif "castration, inhibition, quel acte nous manque?") le réputé docteur Pimply marchait d'un pas lacanien quand vint à sa rencontre le funeste ami de son ami Paul, qui, apercevant le maître, s'en approcha tenant en laisse (ombilic?) son chien Lacan, aboyant et reniflant le chapon dudit réputé docteur Pimply, qui d'un geste las salua son funeste patient montrant par sa froideur qu'il était bien décidé à briser là une entrevue qu'il ne souhaitait pas prolonger.
"ah, docteur" y alla tout de même l'ami de son ami Paul, tandis qu'aboyait Lacan, toujours là quand il s'agit de chapon, tirant sur l'ombilic afin de se rapprocher du cabas de Pimply où résidait le chapon, " j'ai rencontré Albert Marcoeur..." à quoi répondit le réputé docteur Pimply d'un hmm... couvert des aboiements du chien Lacan attiré par le chapon suspendu au bras du grand autre." Marcoeur, docteur, quelle heure marque-t-il l'Albert si ce n'est celle de notre m..." La fin de la phrase du funeste se perdit dans un vacarme de grognements, aboiements, cris de lacanien dépossédé de son chapon tandis que filait le chien Lacan, chapon en gueule, ombilic traînant par terre, bien décidé à déguster le castré sans la moindre inhibition. " Mais votre affreux clébard s'est tiré avec le repas de notre collectif..." cria le réputé docteur Pimply, l'anse de son cabas vide en main. Ce voyant, l'ami de son ami Paul, courut aux trousses de l'affreux Lacan, lui ôta de la gueule ce qui subsistait du chapon, rapporta ensuite ces restes au réputé docteur Pimply, qui, voyant les quelques os à quoi s'était réduit son très gras chapon poussa un cri de désespoir. L'ami de son ami Paul déclara tristement " docteur, quand c'est pas l'heure, c'est pas l'heure " tandis que jetant ses os en tous sens, le réputé docteur Pimply se dirigea vers un étal où régnait le sushi.     
 

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