mercredi 24 septembre 2008

Son ami Paul ne décolérait pas depuis qu'il avait vu en page 30 du Monde du 12 septembre le portrait de Keith "peaudelézard" Richards,  grattouillant les quelques riffs las d'un blues en do majeur sur la guitare qu'il avait posée sur ses cuisses elles mêmes reposant sur le matelas douillet du lit luxueux d'une chambre luxueuse d'un hôtel de luxe (new-yorkais?). Que celui-ci apporte son soutien à une vague association climatique ,qu'il pose à proximité d'une valise Louis Vuitton, qu'il ait ce ténébreux regard dont les airs de sabbat de Sympathy for the devil sont encore l'écho,passe encore, mais aux oreilles de son ami Paul revenaient les propos que cet ex rebelle envuittoné avait tenus en janvier 1969, affirmant tout de go que le double blanc "se résumait à cinq bonnes chansons le reste étant du remplissage", perfidie qu'il ne lui pardonnerait jamais.

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