" J'aurais aimé être Paulhan et recevoir du courrier de Perros sauvagement fouetté par l'air marin, j'aurais aimé avoir des nouvelles des sardines de Douarnenez, savoir le sens du vent, m'ennuyer avec les pêcheurs restés à terre allant de bistrot en bistrot noyer ce qui leur reste de souvenirs hauturiers..." disait son ami Paul feuilletant ladite correspondance poulot-paulhan qui à chaque page changeait l'horizon . "Et dire que les littérateurs salonneux qui encombrent les librairies tournent toujours le dos à la haute mer au cas où viendrait à passer un zélateur côté terre..." songeait monsieur Paul qu'une haine océane assourdissait.
1 commentaire:
"Passez-moi du caviar ma chère
comme il fait doux ici
Mozart
a si mal vécu de son art
c'est dégoûtant
Vous avez lu
le dernier roman à paraître
il est comme ci comme ça..."
C'est du Georges perros...on dirait l'ami de l'ami.... Plus qu'une analogie, une filiation?
Et puis dans Aven on entend Haine...haine de qui? haine de quoi? Haine de soi....?
Enregistrer un commentaire