mercredi 15 septembre 2010

" Charles Lloyd a tout du gourou placide dont la mer déchaînée se fait cerveau lui donnant fulgurances et inspirations que ne renierait aucun Lacan, aucun Freud..." songeait son ami Paul... " Parfois volcanique, parfois tranquille tel un lac suisse..." pensait-il sirotant un sauvignon acéré comme un riff , trille dont n'est pas avare le susdit Charles quand en rage mue il distille ses notes comme son encre la seiche. " Et quand il occupe le devant de la scène..." poursuivait son ami Paul " ce n'est pas qu'il veuille se mettre en avant, tout simplement il désoriente..." termina son ami Paul, boussole et Malone en main.

1 commentaire:

droopy goldman a dit…

Big Charles avait beaucoup de qualités - il doit les avoir encore - notamment celle de savoir s'entourer. Keith Jarrett bien sûr, mais que dire de Cecil Mc Bee à la basse ? L'équivalent de Pierre Nicolas pour Georges Brassens, une façon de figure tutélaire à l'envers, car CMB n'est resté qu'une année avec le Lloyd's. Une seule année, mais un putain de millésime - 1966 - une seule année, mais qui donna matière à - excusez du peu - quatre disques !