mercredi 10 décembre 2008

Alors qu'il se promenait dans la rue en compagnie de son chien Lacan, son ami Paul prononça ces quelques mots sans vraiment penser à mal: " Lacan est comme un Lenine embaumé puis devenu  momie refoulée pour finir en poisson séché, son tortillas à ses côté en manière de crucifix..." Mais son chien ne l'entendait pas de cette oreille et s'ingénia à manifester sa rage primaire à l'encontre du chat Sigmund qui, espiègle, le narguait en miaulant négligemment les premières notes de l'Internationale ce qui eut pour effet d' intensifier le volume sonore de l'aboyeur et de rendre dingue le meilleur ami de son ami Paul qui, légèrement dépassé par cette situation ne put retenir le bâtard dont le seul but était d'attraper le greffier. A ce moment précis le réputé docteur Pimply, tout juste sorti de la réputée charcuterie où il se ravitaillait en morteau et autres rosettes, vit le sac rempli de saucisses  qu'il balançait nonchalamment à son bras happé par le dit chien Lacan qui satisfait du larcin abandonna tout de go la poursuite du félidé pour en lieu et place dévorer sans retenue la charcuterie du réputé docteur Pimply lequel un instant surpris se tourna vers son ami Paul  et l'invectiva de la sorte: " ça l'ami de l'homme, laissez moi rire, un ça à quatre pattes à l'égo si castré qu'il abuse et aboie comme boit son maître aux abois." La situation étant assez tendue le chat Sigmund n'osa pas proposer au chien Lacan d' accompagner son festin de quelques cornichons. Son ami Paul tentait de reprendre la situation en main et de restituer la charcutaille au réputé docteur Pimply mais celui-ci, abandonnant sa pitance au chien Lacan, se dirigea vers l'épicerie végétarienne recommandée par une de ses patientes au teint de navet.
 
 
 

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