jeudi 22 octobre 2009

"Nous manque un Marcel Duchamp, un empêcheur d'écrire en rond..." fulminait son ami Paul atterré par la piètre qualité des romans familiaux encombrant l'étal de valeureux libraires transformés en Ménie Grégoire par l'accumulation fétide des histoires banales et simplistes que nous balancent ces nouveaux psychologistes que s'arrachent presse peuple et écrans bleuâtres. " Le Marcel aurait tôt fait de leur faire ravaler ces couleuvres qu'ils nous jettent entre les pattes, sombres ophidiens aux regards torves guignant sur notre monnaie sans autre forme de pudeur..." Et de froisser le supplément littéraire d'un quotidien du soir impropre à l'emballage d'un quelconque poisson (de malheur?), et de boire une gorgée d'un presque maritime entre deux mers, et de croquer bretzel , et de songer à Jason Molina presque Jonas dont la baleine non plus ne s'emballerait pas dans l'immonde feuille de chou précédemment froissée et jetée que le garçon, tel Rivera, envoya dans la lucarne. 

1 commentaire:

Unknown a dit…

Quand j'entends jason je crie très fort non pas "Oh Yeaaaa" mais Ohia ! De plus il est presque notre compatriote puisque né à Lorain dans l'Ohio ( ohhhh Yo comme dirait un fan alsacien !)Pour le reste de votre chronique mon cher Philippe je me demande "Qui te saisit à la gorge? Qui te cloue au sol? Qui te poignarde? N'est ce pas pas cela l'avenir, silence coagulé, pénombre cendrée protégée des solitudes et des créances?" (André Rougier)