lundi 26 octobre 2009

Compulsant avec gourmandise les deux tomes de chroniques de la montagne formant elles-mêmes montagne à gravir tant le chemin en est escarpé et les cimes éloignées, son ami Paul mesurait la difficulté à venir à bout de ce Cervin. Mais une fois rendu au sommet, le marcheur y trouve son compte et la hauteur de vue qui sied à une meilleure perception des lointains. Ainsi songeait son ami Paul pêchant de ci de là perles et pépites dans la foison vialattienne, que celui-ci entretenait jour après jour avec un entrain borné. Ses lecteurs, auvergnats vernis y trouvaient ce qui manque à notre presse d'aujourd'hui, la fraîcheur et le désintéressement dont sont faites les oeuvres de ces petits maîtres si indispensables. " Et que reprocher à quelqu'un qui s'échina à traduire Kafka?" ajouta son ami Paul qui dans la foulée réclama un sauvignon à défaut de chateaugay. Et Allah dans tout ça? 


1 commentaire:

Unknown a dit…

Mon Dieu que je vous aime mon cher ami.... c'est en vous lisant et en me reconnaissant une fois de plus dans votre choix que je me dis que c'est ainsi qu'Allah est grand!
En effet, outre le tout venant, trois livres ornent en permanence ma table de nuit, dans lesquels je me plonge les soirs de grandes intempéries ou de sombres brevages : le Livre de l'intranquilité dont nous avons déjà parlé, les sublimes paroles et idioties de Nasr Eddim Hodja et les dites chroniques que notre ami commun donna au journal "LA MONTAGNE"...
Les nuits terribles où mon âme est sur le point de partir vers un voyage sans retour j'y ajoute "Démocratie française" de Valérie Giscard D'Estain mais ce livre là (si tant est que ce soit un livre)j'avoue le réserver pour les dernières extrêmités...