vendredi 26 février 2010

"L'homme qui marche..." disait son ami Paul, " cherchant son dépeupleur dans sa fuite vaine et épuisante..." Sirotant du blanc reprit l'ami Paul sa réflexion, son chapitre: "L'important c'est le chemin, la trace... Dans quel sable marche-t-il l'avançant et sa valise que contient-elle, si lourde que son épaule s'abaisse, son corps se tord? " Claquement de langue et commande au garçon d'un verre plus tard son ami Paul continue " Du sable, de la matière de ce temps qui passe et repasse, le sablier avant la cognée, la fin au début mêlée, de quoi se perdre dans l'espace, tourner en rond pour en finir avec le rectiligne, trébucher finalement, faire le faux pas qui sauve et révèle ce qui vit sous les pieds..." Ses yeux dans le vague aussi vague que la haute mer de Dilasser, suspendus comme le sont ses fragiles planètes, son ami Paul conclut "Après tout, cet homme qui marche ce n'est qu'un morceau de ferraille que la rouille dévore..." 

3 commentaires:

Unknown a dit…

http://www.facebook.com/profile.php?v=feed&story_fbid=10150122326710548&id=1312832543#!/video/video.php?v=1386967838010&ref=mf

"Je commence..et j'arrive plus à décrocher..."

Unknown a dit…

http://www.facebook.com/video/video.php?v=1386967838010

pas sûr que cela fonctionne ...dommage !

Unknown a dit…

rien à voir quoi que ....(et je ne l'adresse pas à Monsieur Flesch..faut pas déconner !)

CRISTAL. Paul CELAN
Non pas à mes lèvres ne cherche ta bouche
non devant la porte l'étranger,
non pas dans l'œil une larme.

Sept nuits plus haut le rouge erre vers le rouge ,
sept cœur plus profond la main frappe à la porte,
sept rose plus tard bruit de la fontaine.