mardi 9 mars 2010

Comme Mathias Canterel redonnant illusion de vie au visage de Danton pourtant immobilisé depuis plus d'un siècle, immortel devenu marionnette ( n'est-ce pas le destin le meilleur pour les polichinels que la politique génère, que la gloire gonfle, baudruches s'empilant dans de sinistres panthéons...) son ami Paul sans Ariane pour tisseuse se perdait dans le labyrinthique opus si peu familial, l'universel Locus Solus d'où, à peine d'un " un sauvignon, monsieur Paul?" l'aurait tiré le garçon si de ce labyrinthe il eut fallu l'en extraire alors qu'il y trouvait paix et repos et qu' en aucun cas il ne désirait briser là cet état de plaisir universel que seuls les romans universels savaient provoquer. Lui venaient alors à l'esprit d'autres universalistes qu'il aurait été fastidieux de citer et d'un " John, don't forget my peanuts..." presque titre d'un lointain standard monkien, son ami Paul sortit du labyrinthe avec la satisfaction de la lecture bien accomplie.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Le sauvignon comme une nouvelle résurrectine, voici mon cher Philippe une piste à explorer !
Que dire d'autre sinon :((((((()))))))) et encore ...
(Dans l'espace de mes (anciennes et éternelles impressions ("des dents humaines s'espaçaient de tous côtés, (offrant une grande variété de formes et de couleurs") et de la villa à la rivière j'ai croisé une devineresse Félicité ...)Moi qui croyait que Canterel n'était qu'un succédané sucré...)j'en ai gardé pour toujours une étoile au front comme un certain sur une de vos toiles très cher)
Mais je n'ai jamais réussi à comprendre comment le Raymond avait écrit certains de ses livres ....

Unknown a dit…

as tu reçu le recit témoignage sur la déportation ?