samedi 7 mai 2011

" Ecrire c'est trancher dans la langue, c'est un débarras, une tâche accomplie, réglée, finie..." disait son ami Paul si perrossien à ce moment, qui se délectait des lignes de l'indispensable breton. " Revenir à la verticalité, à ce qui coule, poèmes qui se retrouvent aux pieds du lecteur, les alexandrins démâtés qui vont à la dérive, s'agit d'en sauver l'équipage, canots à la mer et corne de brume, tout le tralala des marins..." continuait-il s'échauffant au sauvignon, " Ce qui manque aux écrivaillons d'aujourd'hui, aux encombreurs de librairies c'est le grand lavoir, l'auge où laver les mots."

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