mardi 18 août 2009

" Les fesses blanches de Marianne Ihlen posée sur une chaise sommaire..." disait son ami Paul "blanches comme les murs de la chambre de la petite maison que le rugueux Léonard possédait sur l'île d'Hydra, ces fesses.."continuait son ami Paul "... sont à la poésie de Cohen ce que sont celles de Lee Miller à celle de Man Ray." Se régalant d'un verre d'ouzo que ces considérations hellènes avaient imposées, son ami Paul songea que ce songs from a room était à Cohen ce que blood on the tracks était à Dylan, la dactylo aux fesses blanches en moins, ainsi que Lee Miller.
L'ouzo lui montant à la tête, son ami Paul cessa de penser à la dactylo et se contenta de chantonner un air qui avait à voir avec le chant des partisans dans une version intimiste.  

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ah...voici un "post" qui sent bon le vendange tardive et la demi baguette au lard....
L'ami de... et le gouteux et la petite peintre là bas ...ah nostalgie...

"Now so long, Marianne, it’s time that we began to laugh and cry and cry and laugh about it all again"
Je me souviens de cette photo sur le dos de la pochette de disque pour "Songs from a room". Marianne en blanc, grec chambre. Assis en face de la machine appartenant à Leonard Cohen. Cohen a dit qu'elle était la plus belle femme qu'il ait jamais rencontré.
Et puis encore :

If it be your will
That a voice be true
From this broken hill
I will sing to you
From this broken hill
All your praises they shall ring
If it be your will
To let me sing

Quant à Lee Miller ... cette si belle statue qui bouleversa le sang du poète....