vendredi 25 septembre 2009

"Ainsi des mains de Dilasser, doigts de l'insaisissable, de la révolte, doigts de l'inavouable et du contraint, des mains réceptacles comme des reliquaires où s'entassent les pages de l'histoire, mains fragiles, mains agiles..." disait son ami Paul contemplant les susdites mains serrant en les siennes un petit verre de cet excellent sauvignon qui tel la madeleine de l'autre lui rappelait et bla bla bla et bla bla bla tant son humeur était à la souvenance, regard perdu et sourire béat.  "Mais,on dirait des mains!" y alla le garçon soudainement perspicace ce qui eut le don de faire perdre pied à son ami Paul qui se réfugia dans un sombre mutisme à peine troublé des échos de la suave trompette d' Enrico Rava.

3 commentaires:

Unknown a dit…

Ahhhh...ça faisait longtemps, trés longtemps même que nous n'étions partis explorer l'âme picturale bretone... A cette époque Monsieur paul (pas le chauffeur de laidy Di, l'autre, le nôtre...)Ainsi donc Dillasser avait des doigts...Mon pauvre françois...dans ta recherche des fragments du réel aurais-tu perdu tes doigts dans l'engrenage infernal d'un paysage sans arbre..?

Unknown a dit…

j'ai oublié un bout de phrase...A cette époque, Monsieur paul (pas le etc...)peignait des calvaires du côté du cap Fréel...les gens dans la lande, quand ils le voyaient,le prenant pour l'Ancou, croisaient les mains en signe d'humilité...Mais ce n'était que Monsieur Paul qui s'entrainait pour le Marathon de peros guirec...depuis qu'il ne court plus, monsieur paul peint des bretons aux mains jointes et disserte sur la peinture Bretonne. hihihi........

Unknown a dit…

J'oubliai: passer de la peinture bretonne à Enrico Rava, c'est permettez moi le paralléle,passer du tage à la mer du Nord, de caraïbe en (chien) chila....de Paul Motian à Palle Mikkelburg ...bref bouger sans bouger de la toile à la reverb d'un enregistrement ECM.....