lundi 7 septembre 2009

Le temps de la poésie à la main, revue méritoire éditée en son temps par le valeureux glm adepte du garamond et homme de caractère s'il en fut quand on jette un oeil gourmand au sommaire de ladite revue où se pressent sans se hausser du col poètes majuscules et prosateurs modestes, son ami Paul se délectait des images en multiples dimensions que le rusé Michaux accrochait aux pages de l'opus comme coulures de son encre, essence de sa pensée... " Ce belge non content d'avoir renié ses origines sème le doute sur sa véritable identité, un jour pygmée au sourire moqueur puis soudain insecte nouveau capable de voler sans ailes et d'y voir sans yeux..." Se satinant d'une gorgée de sauvignon, son ami Paul reprit " Du bon et du solide quand on voit les marionnettes d'aujourd'hui s'agiter de la plume afin de décrocher d'inutiles timbales..." Satisfait de cette curée salutaire son ami Paul hésitait entre Albatross et Underway, perles rares que le bouffi Greenbaum n'était plus capable d'enfiler.   

3 commentaires:

Unknown a dit…

Greenbaum...encore...! lequel cette fois ci ?

l'ami Paul a dit…

Pierrot greenbaum première gâchette chez fleetwood
puis croque mort , mort croqué avant de réapparaître en bluesman de festival champêtre les doigts boudinés s'entravant dans les cordes de sa les paul toute neuve

Unknown a dit…

sic transit gloria mundi ...