jeudi 17 septembre 2009

Tandis que son ami Paul en terminait avec un recueil bien recommandable de Jean Follain aux poèmes légers comme un vent d'automne, l'amie de son ami Paul peignait d'un rouge rouillé un tricycle déglingué trouvé sur un tas d'ordures, en bleu une vieille lampe de la même provenance. " Cher ami " demanda-t-elle " me confierez-vous votre chapeau de feutre noir qui..." Son ami Paul cita à demi-voix le dernier vers si savoureux d'une poésie où fulguraient quelques clous avant de s'écrier "Ah non, pas mon chapeau, vous n'aurez pas mon chapeau ! " Ce qui eut pour conséquence de provoquer le désespoir de l'amie de son ami Paul " Mais alors comment voulez-vous que je combine? Dites moi comment combiner maintenant, vous qui ne savez que censurer. Vous ne connaissez même pas Rauschenburg...Ah j'adore ce Rauschenburg... " "Berg" hurla son ami Paul se replongeant nerveusement dans Follain y cherchant beauté d'un autre monde.     

1 commentaire:

Unknown a dit…

« Ce n’est ni de l’Art pour l’Art, ni de l’Art contre l’art. Je suis pour l’Art, mais pour l’Art qui n’a rien à voir avec l’Art. L’Art a tout à voir avec la vie, mais il n’a rien à voir avec l’Art » s'il n'avait dit que ça le bebert que ça serait déjà pas mal...quoiqu'aujourd'hui, pensant à la peine de Peter et de Paul, je me dis que l'art a quand même tout à voir avec la vie, même si ces trois là étaient déjà morts depuis longtemps!