mercredi 31 mars 2010

"Des orfèvres jamais à quai, campanistes en manque de carillons, toujours l'oignon au gousset, horlogers à l'heure dite..." égrenait son ami Paul tandis que d'un sauvignon il se remettait les pendules à l'heure d'été histoire d 'enfin mesurer l'avantage de ce décalage propice aux apéros et barbecues de fin d'après midi  ou de début de soirée, de quoi se perdre entre merguez et bretzels, dédale de rendez-vous manqués et de petits rosés (toujours petits les rosés et grands les bordeaux...), " Calet et Guérin, doux duettistes à l'écriture ciselée, perfection des rouages, légèreté des mécanismes..." En suspens, verre et pensée, son ami Paul néanmoins reprit du mouvement, trotteuse en goguette , " Ces deux-là nous changent des écrivaillons d'à-peu-prés qui encombrent notre horizon de piles arrogantes d'ouvrages débordant de famille, d'intrigues et de vécu..." Voilà, c'était dit et redit, petite musique discrète contre cloches à toute volée... 

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