samedi 9 avril 2011

"Ce qui rapproche Beuys de Pessoa, c'est le costume, la constance de la vêture qui fait qu'au premier coup d'oeil on les reconnaît. Pas question de prendre l'un pour un banquier fût-il anarchiste ni l'autre pour un caporal fût-il épinglé..." disait son ami Paul feuilletant le livre de l'intranquillité qu'il avait de chevet, y trouvant réconfort à sa mélancolie lointainement lusitanienne. " Ce qui les éloigne, c'est la chaussure " continuait-il "escarpins de l'un, gros sabots de l'autre, l'un gambadant à quelques centimètres du sol quand l'autre patauge dans la neige sale..." Un doigt de porto plus tard, son ami Paul ajouta "La grâce du phalène pour l'un, la laideur du coyote pour l'autre."

Aucun commentaire: