jeudi 7 avril 2011

Retrouver le limpide, le confort de la transparence et ouvrir tous les verrous, se perdre au fil de l'eau comme radeaux de débris flottants, disputer le fleuve aux barques insensibles, en finir avec l'opaque, tracer enfin ce grand canal qui ne s'embarrasse d'aucune rive, filer doux avec les poissons... On se cogne aux palplanches, s'écorche à ce mauvais bois que l'eau rend plus mauvais encore, on est en pleine panade, en pleine noirceur, il s'agit de reprendre pied, de quitter cet enfer pour d'autres inexprimables lieux.

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