jeudi 3 mars 2011

"Hum..." suggérait le réputé Docteur Pimply, "hum... mais encore... allons donc... et puis..." Remarques frappées du bon sens psychanalytique dont il avait le secret, tandis qu'au sol telle la sibylle de Cumes s'étendait le chien Lacan, carpette sur le tapis, mise en abyme d'une existence canine toute de dévotion envers le Maître, porte parole du Maître, l'abois de son maître..." reprenons..." se décida le réputé docteur Pimply, Parque au fil fragile, pelote de ficelle comme seul discours..." S'agit d'en trouver le bon bout..." asséna-t-il à l'allongé qui y alla d'un "Mais" quasiment interrogatif auquel répondit doctement le réputé Pimply d'un " justement! " qui claqua comme la machoire du chien Lacan occupé à dévorer la Morteau que le réputé docteur Pimply ne dégusterait plus, devenue au digestif ce que le fantasme est à l'esprit ce que résumait le lacanien aphorisme" il n'est jamais trop tard pour une morteau " dont l'inverse prouvait la pertinence de la découverte du stade du miroir puisqu'également plausible. C'était le moment pour l'allongé d'y passer et le billet passant d'une main à l'autre, témoin de papier de l'être caché qui à peine sorti du bois s'y précipitait tant toute cette histoire l'avait lassé. L'homme aux loup retrouvait la femme au lit et le calme de sa forêt, le chien Lacan le sommeil, l'allongé la rue et la réputé docteur Pimply qui s'en fichait, son billet.

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