mardi 15 mars 2011

Le gésier et la rate détachés du corps, des notes qui s'envolent et se transforment en nuées mélodiques, les cieux sont alors traversés de ces presqu'oiseaux, des indices pour ceux d'en bas. Il se passe quelque chose là haut, dit-on alors, ça écrit, ça exprime, donne à réfléchir et pourtant s'envole, suit le cours du vent, s'éloigne jusqu'à l'infiniment petit, le négligeable... Ainsi va le destin de ce qui s'écrit et n'a pas de destinataire, des morceaux de corps qu'il est impossible de reconnaître puisque la reconnaissance ne s'embarrasse plus d'écrivains, sa préférence allant à l'écrivaillon, à la complétude, à ce qui ne s'envole jamais.

1 commentaire:

laxophorebrachin a dit…

on se refait pas , on se défait pas