vendredi 4 mars 2011

Plongé dans de noires réflexions, son ami Paul avec la négligence des irréductibles lève le Sauvignon comme chapelain le calice célébrant par là un peu pieux office dont il est le seul fidèle ce qui lui chaut si peu tant il s'est accoutumé à la désertion de ses ouailles, à leur inexistence. Vitupère en silence, peste in petto... échafaude, théorise sa rage ce qui n'a pour effet que de creuser un peu plus le gouffre le séparant de ses semblables auxquels il ne pardonne rien, pas même leur poisseuse promiscuité dans laquelle il ne voit qu'amalgame stérile et circonstanciel. Bref, ça ne gaze pas fort, itaque bruissent dans ses oreilles quelques ritournelles , tournent les pages de ses malone, miroitent les toiles de quelque bacon. Limites d'un monde qu'il sait arpenter quand l'infini du reste le paralyse."On se refait pas" se dit-il, remettant sur le sauvignon son ouvrage tant il s'est approché de l'insondable détresse.

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