dimanche 19 juillet 2009

"Ah les carnets d'écrivains..." soupirait son ami Paul un oeil sur celui d'un pseudo artiste autoproclamé et un autre méchamment entortillé le long d'un bretzel solitaire et désespéré. "Les carnets d'écrivains" reprit-il "Confessionnaux sans pudeur où s'étalent les moindres gestes de nos artistes qui s'imaginent nous passionner de leurs lectures et de leurs insomnies. Pire de leurs amours dont on se bat les flancs comme disait Alexandre Vialatte qui s'y connaissait en desserts." Après que d'un signe entendu il eut commandé ce sauvignon qui lui rendait la vie plus facile comme aurait dit Gaston Chaissac qui s'y connaissait en petits pois, son ami Paul clôtura le débat en disant" Et dire qu'il se trouve des éditeurs pour publier ces inepties que la curiosité malsaine promet au succès quand elles seraient plus à leur place dans la poche de nos pseudo écrivains d'où, jamais elles n'auraient du sortir." Souriant, son ami Paul songeait à un aphorisme de Jacques Rigaut, qui s'y connaissait en dynamite.
 

2 commentaires:

Unknown a dit…

A propos de croix... :“Je suis sûr que chaque artiste s’ingénie à enfoncer avec obstination le même clou.”
Francis Bacon, Entretiens avec M. Archimbaud
Hier soir, (ce qui n'a rien à voir) M. Levinas dans un programme Brahms/Chopin...j'ai enfin compris à quoi servaient les touches d'un piano...quelle classe (vous me direz dans la famille....)

Unknown a dit…

Non vous ne me ferez rien dire de désobligeant sur Papa Levinas, pas plus qu'à propos du concert d'hier soir je ne vous dirai que les brahms m'en sont tombés ou que pas loin de l'ancienne école forestière et son probable Centre d'Etude et de Recherche Forestiére (le CERF) j'ai pu entendre le Brahms du cerf...Non je ne m'abaisserai pas à de pareilles extrêmités... Quant à Papa levinas et à son fils spirituel le sémillant Fink ...Non la non plus ...je ne me laisserai pas aller !