dimanche 5 avril 2009

" Ah! cet André Breton, quand cessera-t-il de se prendre pour le messie, quand aura-t-il autre chose sous la casquette que cette vanité de gonfleur de lys...? " interrogeait son ami Paul, qui continuait " ce grand excommunicateur pseudo-communiste puis mexico-trotskiste puis grand prêtre vaudou, puis..." Sauvé par le sauvignon, vin positivement et définitivement dada n'en déplaise aux tenants d'un surréalisme de comptoir où le sous-bock devient subitement coquille de dentelle ayant la forme parfaite d'un sein ( mais où va-t-il chercher tout ça, se disait in petto son ami Paul pourtant lecteur assidu du grand tamanoir ) " Vous ne lui trouvez pas un certain dépôt à ce sauvignon, un ballet de mouches blanches jouant les ludions ?" demanda son ami Paul contaminé par la musique bretonienne si éloignée des casse-oreilles celtiques, de tous les casse-oreilles puisque musique au sortir des tunnels de sanglots, bref, pensa son ami Paul, nous manque un homme de cette trempe quand on nous inflige tant de polichinelles, et de toutes couleurs, ajouta-t-il, (un instant de démesure pardonnable dans ce délire qui fait notre oxygène). "Un fleuve de rêve se traverse à bord d'une barque de buée.." termina son ami Paul examinant les ludions de son rousselien sauvignon.       

2 commentaires:

Unknown a dit…

Bon évacuons le plus facile...Breton s'il s'était appelait Normand aurait-il eut le même succés au radio crochet de paris plage?
Attaquons (attaquons comme la lune) nous maintenant au plus difficile : ce monsieur, contrairement à ce que vous dites ne prenez pas les Messies pour des lents ternes mais pour de briants et rapides apostats!ce qui explique son côté stalinien et son âpreté à l'exclusion ...
Se prendre pour Dieu ( en son unicité surréalisme )c'est oublier, comme remarquait Picabia que "Dieu nous aide et fait pousser le caca." Bon appétit!

Unknown a dit…

Aille aille aille...l'orthographeux...terrible..épreuve que de se relire sans avoir relu avant d'envoyer...Breton voulait retablir pour l'esprit les lois de la terreur..je pose par avance mon pauvre cou (coup; coût) sur le billot...(billeau, biyot...)