mardi 28 avril 2009

Son ami Paul, trois dialogues à la main, songeait à Bram et au soufite Al-Hagg que convoqua Sam au détour d'une page quand il s'interrogeait sur le regard que posent les promoteurs immobiliers sur le monde ainsi que sur les orgies franciscaines de Tal Coat, ci-devant géomètre de la toile en charge de l'abstraction comme mode de locomotion de l'esprit. Ce jeu de cache-cache avec le réel avait l'avantage de ne pas brusquer la réflexion et de laisser tout le temps nécessaire à l'élaboration d'inutiles théories dont la matière était rapidement soluble dans le whisky. Qu'à l'occasion on y retrouve de l'artiste peintre, qu'importe... Toutes les opinions sont bien entendu défendables, ce qui dérange c'est la manie qu'ont les aveugles d'imaginer ce que veut exprimer le peintre quand il est prouvé qu'il n'est pas nécessaire d'y voir quand on se sait en proie à l'illusion... Suis-je assez clair? se demanda son ami Paul que le garçon abreuva d'un sauvignon réparateur à l'instant où le doute prenait le dessus... "Et vous, que pensez-vous du soufite Al-Hagg ?" demanda son ami Paul au garçon, qui sans hésiter répondit avant de prendre le large: " Oh! moi, ce que j'en dis des mamlouks... "     

4 commentaires:

Unknown a dit…

Vanneau

Vers quelle lande rivage ce cri vol battu blanc noir noir blanc de nuit papillon

en son aire drossé,

Tal Coat

Encore un peintre Breton...c'est une manie cher ami, quand donc aborderez vous la Vendée, le Maine et Loire voir la Champagne pouilleuse...?

Unknown a dit…

J'ajouterai pour la défense de ce pauvre serveur, qu'à en croire certaines sources hagiographiques, l'ordinaire du Soufi se compose de légumes divers, d'artichauts sauvages et de fenouil, d'herbes comestibles comme la mauve, de blettes et d'asperges, de diverses sortes de menthe et de thym ainsi que de glands et de châtaignes....Point de sauvignon ni de biscuit sec alsacien en forme de huit saupoudré de sel et de graines de cumin...Toute chose que le soufi, de toute façon ferait tourner en une vulgaire mayonaise ou pire en os de boudin (trés rares les os de boudin...) Rien de bramatique là dedans puisqu'une fois de plus vous faites allusions à ce monsieur qui se prête avec le sourire à de multiples jeux de mots plus nuls les uns que les autres...

l'ami Paul a dit…

cet os de boudin me rappelle une histoire de boudin qui avait deux bouts et d'un gland qui ne savait pas par quel bout du boudin prendre le boudin...tout ceci nous conduit à la conclusion suivante: le gevrey chambertin couve sa murville et le meursault sauva le gnargue

Unknown a dit…

Vos références politiques, trés cher, se placent entre gaulisme et giscardisme triomphant.Avez vous appris que depuis, et pendant quelques années, les rouges ont pris le pouvoir dans notre beau pays ? Heureusement tout est rentré dans l'ordre depuis..... Quant au gland et au boudin...alors là...j'en reste comment dire...sur le c...