mardi 21 avril 2009

"Une petite trompe préhensile comme en ont les tapirs nocturnes..." disait son ami Paul cherchant son crayon tombé de ses mains, désormais sur le sol, absent." Comment mieux saisir cette absence, ce voilà jamais, ce voilà rien qu'on suppose et qui s'enfuit..." continuait-il l'humeur malonique." Brimborions que tout ça..." dit-il en vidant son verre de sauvignon, " qu'importe le crayon, son usure et sa mine, qu'elle soit dure ou ne le soit pas, qu'importe ce qu'écrit le crayon, ce qu'il efface..." Soudain à flot, son ami Paul s'adressant au garçon demanda avec une certaine impatience " un asti spumante et subito! " "Spumante?" interrogea le garçon n'ayant jamais franchi le Saint Gothard, "frizante plutôt!" précisa son ami Paul."Frizante?" dit l'autre, toujours du mauvais côté du tunnel. "Un sauvignon et basta!" termina son ami Paul à l'humeur décidément transalpine.        

3 commentaires:

Unknown a dit…

Brimbarion,comme vous y allez...Je connais des mines de plomb plus précieuses que des mines de diamants. De toute façon "qu'importe le crayon pourvu qu'on ai l'ivraie"...comme on dit chez les céréaliers quand on sabre la bouteille pour fêter le vote des subventions européennes...Faut dire que chez ses gens là comme disait l'ami jacques :"Il pleut des orangeades - Et des Champagnes tièdes - Et des propos glacés - Des femelles maussades - De fonctionnarisés." Alors le spumente...franchement...!

Unknown a dit…

chez CES gens là.... faudrait relire vos textes jeune homme!

Unknown a dit…

oui je sais : qu'on AIT l'ivresse!