vendredi 6 mars 2009

Le chien Lacan occupé à déguster la palette à la diable habilement subtilisée au réputé docteur Pimply ignore le chat Sigmund qui, sur le divan hésite entre signifiant et signifié puis enfin décidé rejette toute idée de réhabilitation de l'os de poulet. Tout semble calme, son ami Paul est plongé dans Malone, l'amie de son ami Paul compte ses gommettes, le monde quand il ne dit rien de neuf n'effraie que les angoissés...Le chat Sigmund guette les moineaux, le chien Lacan se lèche les babines, ne leur manque que la parole, bref la routine... Passe un étrange épagneul, un peu poseur avec pedigree."... représente-toi des hommes dans une sorte d'habitation souterraine en forme de caverne..."dit-il en ne se prenant pas pour le dernier des cabots. Le chat Sigmund lâche ses moineaux, le chien Lacan sa palette, le monde s'arrête . Son ami Paul trouve à l'air une étrange densité comme s'il durcissait et prenait consistance."les hommes sont dans cette grotte depuis l'enfance, les jambes et le cou ligotés..." continue le poseur, le chien Lacan ose un bâillement, le chat Sigmund ferme les yeux, les humains itou.
Le voisin de son ami Paul par la fenêtre entrouverte: "n'auriez pas vu Platon ?""Platon?" interroge son ami Paul, "mon chien Platon ,un épagneul  un peu poseur..."   

3 commentaires:

Unknown a dit…

Mon moineau, quand il fait un film, trempe sa pellicule dans du vin : il appelle ça "faire Chabrol" mais ce n'est pas mon sujet, aujourd'hui il chante : " Quand on est à plat on roule mieux que quand on monte..." C'est qu'il a de l'humour le bougre...

Unknown a dit…

je vois d'ici la conversation de bistro : "tremper le moineau..." là dessus cher ami l'auteur reste sur son Lacan-t-à soi... Il fait juste remarquer que c'est le passereau cinéaste qui trempe...En ce qui concerne la double incidence rouler à plat sur un pneu vidé de son air où sur une absence de relief...alors là...

l'ami Paul a dit…

une burette d'huile pour les moyeux,peut-être