dimanche 22 mars 2009

"L'hibernation de la marmotte,voyez-vous" lui disait son ami Paul "l'hibernation infinie, après que, lancé à la vitesse de la flèche, l'être intérieur, comme une taupe rentre au terrier, tête dans les épaules, ayant perdu ses limites, décidément laborieux ..." Un trait de sauvignon vite avalé, son ami Paul reprit: " Toujours au bord de la rature..." Son ami Paul fermait les yeux, se rapprochait des contrées que le survoltage des meidosems rendait plus lointaines encore. Il tenait la main de Michaux et faisait confiance à ce guide sans boussole. Il se souvenait d'un proverbe où il était question de pommes et de verger sans exactement pouvoir le citer, mais ce flou de gréviste suffisait à barrer son visage d'un curieux sourire l'éloignant sans pédanterie des palissades de l'homme sans moyens. Le garçon, paternaliste et mielleux, ce qui," avouez le" lui souffla son ami Paul "charge un peu trop la barque" s'enquit d'un manque évident de bretzels et dans la foulée, qu'il avait aérienne, corrigea le vide de quelques unes de ces formes d'infini et salées.      

3 commentaires:

Unknown a dit…

Mon beau frère (paix à son âme) québecois de race normande, me disait toujours, levant bien haut un verre de sauvignon californien : "Mi chaud mi fret ...du moment que ça se boaiii..." (je vous laisse prononcer ça avec l'accent idoine) comme quoi une fois encore la liaison sauvignon poésie est avérée!Il y a des vérités qui parfois méritent d'être rappelées.

l'ami Paul a dit…

d'où l'éternel débat de l'hémistiche, vers à moitié plein ou pire à moitié vide. Ah cher Théo quelles steppes quelles pampas! vous ouvrez toutes grandes les portes de ce monde sans limites.Quand au sauvignon californien, sachez que la présence aux côtés des bienfaisants ceps de ce grand crétin gominé de gouverneur au nom salement autrichien me fait préférer le protectionnisme en la matière.

Unknown a dit…

C'est quand même le seul autrichien blanc qui soit à la fois noir et nègre! Ce qui n'est pas rien pour être élu aux Etats Unis...
Bon "Asta la vista baby..." comme dirait l'autre nul!