mercredi 25 mars 2009

Le chat Sigmund, le chien Lacan, qui rognant un os, qui un piaf, hésitaient avec le chien Platon, que la voracité aveugle de ces deux coreligionnaires agaçait vraiment, sur la pertinence à introduire du non-être dans l'être, concept fumeux un temps évoqué par le piaf Parménide présentement croqué par Sigmund tandis que Lacan, le petit os en gueule, marmonnait à l'intention du poseur Platon: " le non-être, ch'est plutôt de l'être dans un autre chens " Ce qui provoqua chez le basset un courroux bien compréhensible tant sa compétence était ainsi mise en doute. La tension était à son comble quand, un sac de savoureuse charcuterie à la main, passa le réputé docteur Pimply. Ce qui fit dire au chien Platon: "Et si le non-être était et qu'il soit ce savoureux boudin que son fumet rapproche?" Le chien Lacan, piqué au vif, rétorqua que le boudin n'était que par son eau, à quoi le chat Sigmund, bréchet aux lèvres, ajouta: "et la chauchiche?"     

2 commentaires:

Unknown a dit…

Le maître de la loge, racla une fois sa gorge puis de sa voix de basse entonna des histoires de culs linéaires :"le thon c'est bon, le baryton c'est barybon...mais le plat thon c'est indigeste et pas bon..." Le tout dit sur un ton un peu plat et caverneux...

l'ami Paul a dit…

certes, cher Théo, du baryton au baralipton il n'y a qu'un pas que pourtant je ne franchirai pas, ce rubicon me le semble vraiment trop, dirait l'écho.